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- Revue Une vie après la mort d'Osiris a Jésus
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Revue Une vie après la mort d'Osiris a Jésus
Code de produit : 200340
Le numéro 216 (mars-avril-mai 2016) du Monde de la Bible, Une vie après la mort, d’Osiris à Jésus est disponible dès aujourd’hui en kiosques et le 2 mars en librairies.
Dans ce numéro vous lirez : une actualité sur les questions que pose le djihadisme aux musulmans ; des clés de lecture pour comprendre le livre des Nombres ; un dossier sur la Vie après la mort, d’Osiris à Jésus ; des découvertes archéologiques importantes en Égypte et au Maroc, et le récit de la découverte de l’arc de l’Ecce homo à Jérusalem ; notre regard sur des expositions présentées à Paris ; La Bible des peintres qui passe au scanner La Flagellation du Christ par Piero della Francesca et, notre nouvelle rubrique, La Bible des pierres qui dévoile les secrets de l’église du Banlay à Nevers ; un superbe portfolio révélant dix chefs-d’œuvre du musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris ; sans oublier les recensions de nombreux livres…
Le dossier Une vie après la mort, d’Osiris à Jésus
Pourquoi d’Osiris à Jésus ?
L’intitulé de ce dossier apparaîtra peut-être étrange à certains. Pourquoi associer Osiris à Jésus, quand on aborde la question de l’immortalité et de la résurrection après la mort ? La question n’est pas si saugrenue car je me souviens avoir lu récemment un tel rapprochement dans un cartel de l’exposition « Osiris, mystères engloutis d’Égypte », présentée à l’Institut du monde arabe à Paris jusqu’au 6 mars 2016.
L’idée de ce dossier m’a été suggérée par Christian Cannuyer, professeur à l’université catholique de Lille, lors d’une rencontre dans son bureau en janvier 2015. Nous échangions alors sur l’univers de cet égyptologue aux goûts éclectiques en vue de dresser son portrait de chercheur, publié depuis dans notre n° 212. Abordant sa triple formation d’égyptologue, d’historien et de bibliste, il partageait alors son goût à « enseigner sur les liens qu’entretiennent la Bible et l’Égypte et sur la façon dont les coptes se sont emparés de la Bible ». « Je suis fasciné, m’avait-il confié alors, par cette espérance folle que la mort n’est pas une fin, proclamée par les Égyptiens bien avant les Hébreux. » Il m’avait ainsi convaincu de la force et de l’originalité de cette résurrection des défunts développée chez Osiris et chez Jésus, tous deux ressuscités, ce qui expliquerait en partie la facilité et la rapidité avec lesquelles le christianisme se serait propagé sur la terre des pharaons aux cours des premiers siècles de notre ère.
L’originalité du sujet
Restait à charge pour moi de présenter ce sujet devant notre comité éditorial et scientifique (lire p. 144) et de le faire accepter dans notre programmation. Quant à la date de parution, il parut assez pertinent de l’insérer dans le numéro de printemps qui a le double avantage de marquer non seulement la régénérescence de la nature et de se situer dans une perspective pascale. En effet, les chrétiens catholiques et protestants fêteront cette année la Passion de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection du jeudi 24 au dimanche 27 mars, et les chrétiens orthodoxes autour du dimanche 1er mai.
C’est bien entendu avec et autour de Christian Cannuyer que nous avons conçu ce dossier. Le premier article qui porte avec lui toute l’originalité du propos lui revenait naturellement. Sur ses conseils nous avons questionné Véronique Van der Stede, chercheur aux Musées royaux de Bruxelles qui avaient l’avantage, outre « une belgitude » partagée avec l’égyptologue de Lille, d’avoir publié en 2007 un ouvrage sur Mourir aux pays des deux fleuves. L’au-delà mésopotamien d’après les sources sumériennes et akkadiennes aux éditions Peeters. S’interroger sur l’au-delà mésopotamien était nécessaire non seulement pour souligner l’originalité égyptienne, mais aussi parce que la Mésopotamie demeure l’autre grand pôle culturel influent de la Bible.
Pour comprendre également l’originalité de la promesse d’une résurrection par Jésus, il fallait consulter à ce sujet la Bible hébraïque. Ce que David Hamidovic, de l’université de Lausanne, restitue ici avec la compétence que les lecteurs du Monde de la Bible lui connaissent. De la même façon nous avons souhaité interroger le monde gréco-romain, qui représentait à l’époque du Jésus historique la culture dominante dans tout le bassin méditerranéen. La conception d’une vie après la mort dans le polythéisme grec et les religions à mystères est présentée par Laurent Bricault, professeur à l’université Toulouse Jean Jaurès.
Une fois analysées les croyances en une vie après la mort chez les Hébreux anciens et les gréco-romains, il convenait de vérifier si l’annonce d’une résurrection après la mort par Jésus constituait en soi un véritablement renouvellement de la conception d’une vie éternelle. Et sur quoi reposerait son originalité. Élian Cuvillier, de l’Institut protestant de théologie de Montpellier, a bien voulu s’emparer du sujet.
Enfin, comment ceux qui nous ont précédés sur cette terre ont-ils manifesté leur foi en une vie après la mort ? Fin connaisseur du Père-Lachaise, cimetière le plus célèbre de France, Bertrand Beyern a accepté d’interroger les stèles, les monuments funéraires et les pierres tombales dont certaines se révèlent très éloquentes à ce sujet… comme autant de messages d’outre-tombe.
Benoît de Sagazan, rédacteur en chef
Dans ce numéro vous lirez : une actualité sur les questions que pose le djihadisme aux musulmans ; des clés de lecture pour comprendre le livre des Nombres ; un dossier sur la Vie après la mort, d’Osiris à Jésus ; des découvertes archéologiques importantes en Égypte et au Maroc, et le récit de la découverte de l’arc de l’Ecce homo à Jérusalem ; notre regard sur des expositions présentées à Paris ; La Bible des peintres qui passe au scanner La Flagellation du Christ par Piero della Francesca et, notre nouvelle rubrique, La Bible des pierres qui dévoile les secrets de l’église du Banlay à Nevers ; un superbe portfolio révélant dix chefs-d’œuvre du musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris ; sans oublier les recensions de nombreux livres…
Le dossier Une vie après la mort, d’Osiris à Jésus
Pourquoi d’Osiris à Jésus ?
L’intitulé de ce dossier apparaîtra peut-être étrange à certains. Pourquoi associer Osiris à Jésus, quand on aborde la question de l’immortalité et de la résurrection après la mort ? La question n’est pas si saugrenue car je me souviens avoir lu récemment un tel rapprochement dans un cartel de l’exposition « Osiris, mystères engloutis d’Égypte », présentée à l’Institut du monde arabe à Paris jusqu’au 6 mars 2016.
L’idée de ce dossier m’a été suggérée par Christian Cannuyer, professeur à l’université catholique de Lille, lors d’une rencontre dans son bureau en janvier 2015. Nous échangions alors sur l’univers de cet égyptologue aux goûts éclectiques en vue de dresser son portrait de chercheur, publié depuis dans notre n° 212. Abordant sa triple formation d’égyptologue, d’historien et de bibliste, il partageait alors son goût à « enseigner sur les liens qu’entretiennent la Bible et l’Égypte et sur la façon dont les coptes se sont emparés de la Bible ». « Je suis fasciné, m’avait-il confié alors, par cette espérance folle que la mort n’est pas une fin, proclamée par les Égyptiens bien avant les Hébreux. » Il m’avait ainsi convaincu de la force et de l’originalité de cette résurrection des défunts développée chez Osiris et chez Jésus, tous deux ressuscités, ce qui expliquerait en partie la facilité et la rapidité avec lesquelles le christianisme se serait propagé sur la terre des pharaons aux cours des premiers siècles de notre ère.
L’originalité du sujet
Restait à charge pour moi de présenter ce sujet devant notre comité éditorial et scientifique (lire p. 144) et de le faire accepter dans notre programmation. Quant à la date de parution, il parut assez pertinent de l’insérer dans le numéro de printemps qui a le double avantage de marquer non seulement la régénérescence de la nature et de se situer dans une perspective pascale. En effet, les chrétiens catholiques et protestants fêteront cette année la Passion de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection du jeudi 24 au dimanche 27 mars, et les chrétiens orthodoxes autour du dimanche 1er mai.
C’est bien entendu avec et autour de Christian Cannuyer que nous avons conçu ce dossier. Le premier article qui porte avec lui toute l’originalité du propos lui revenait naturellement. Sur ses conseils nous avons questionné Véronique Van der Stede, chercheur aux Musées royaux de Bruxelles qui avaient l’avantage, outre « une belgitude » partagée avec l’égyptologue de Lille, d’avoir publié en 2007 un ouvrage sur Mourir aux pays des deux fleuves. L’au-delà mésopotamien d’après les sources sumériennes et akkadiennes aux éditions Peeters. S’interroger sur l’au-delà mésopotamien était nécessaire non seulement pour souligner l’originalité égyptienne, mais aussi parce que la Mésopotamie demeure l’autre grand pôle culturel influent de la Bible.
Pour comprendre également l’originalité de la promesse d’une résurrection par Jésus, il fallait consulter à ce sujet la Bible hébraïque. Ce que David Hamidovic, de l’université de Lausanne, restitue ici avec la compétence que les lecteurs du Monde de la Bible lui connaissent. De la même façon nous avons souhaité interroger le monde gréco-romain, qui représentait à l’époque du Jésus historique la culture dominante dans tout le bassin méditerranéen. La conception d’une vie après la mort dans le polythéisme grec et les religions à mystères est présentée par Laurent Bricault, professeur à l’université Toulouse Jean Jaurès.
Une fois analysées les croyances en une vie après la mort chez les Hébreux anciens et les gréco-romains, il convenait de vérifier si l’annonce d’une résurrection après la mort par Jésus constituait en soi un véritablement renouvellement de la conception d’une vie éternelle. Et sur quoi reposerait son originalité. Élian Cuvillier, de l’Institut protestant de théologie de Montpellier, a bien voulu s’emparer du sujet.
Enfin, comment ceux qui nous ont précédés sur cette terre ont-ils manifesté leur foi en une vie après la mort ? Fin connaisseur du Père-Lachaise, cimetière le plus célèbre de France, Bertrand Beyern a accepté d’interroger les stèles, les monuments funéraires et les pierres tombales dont certaines se révèlent très éloquentes à ce sujet… comme autant de messages d’outre-tombe.
Benoît de Sagazan, rédacteur en chef
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